On parle souvent du flexitarisme comme d’un végétarisme modéré. Cette définition nous dérange. Elle voudrait dire que nous sommes avant tout des végétariens. Et, qu’être flexitarien tendrait à penser que nous nous tolérons quelques écarts en consommant de temps à autre de la viande, ou encore du poisson.
Notre nature profonde, qu’on le veuille ou non, est d’être des omnivores. C’est à dire d’avoir la capacité à se nourrir autant de matières végétales qu’organiques.
Nous nous qualifierons davantage comme des omnivores qui ont une consommation modérée de viandes ou de poissons. La nuance est mince? Mais, elle exclut toute forme de culpabilité. Nous sommes adeptes d’une alimentation de plus en plus responsable. Nous ne consommons pas en quantité et, nous sommes sensibles à la qualité. La consommation de légumes et de fruits est loin d’être non plus pour nous un supplice, nous aimons aussi en faire des ingrédients stars de notre repas.
Se nourrir reste avant tout pour nous source de plaisir,…et de partage. Ceci dit, place à notre suggestion…
Le rognon est un de nos petits péchés mignons. Notre consommation modérée de viandes, et de poissons, est compatible avec notre amour d’une cuisine rustique. Les abats s’invitent régulièrement dans notre assiette. Nous avons chargé dans notre panier un petit rognon. Gros ou petit, nous aimons le cuire entier et, crions au crime lorsque nous le découpe en morceaux. Pour l’amateur, il se consomme rosé.
Nous le cuisinons en général sur la braise,
au barbecue, ou parfois comme ici, en cocotte. Nous aimons l’accommoder d’une sauce moutarde parfumée à l’estragon et, à la coriandre.